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Tome 3: Le cheval et son écuyer
Auteur: C.S. Lewis DescriptionShasta un jeune garçon recueilli par un pêcheur habite dans le pays de Calormen. Un jour Tarkaan, un riche Seigneur fait halte dans la demeure du pêcheur et marchande Shasta. Le jeune homme s’enfuit en direction de Narnia, à l’aide de Bree, le cheval du riche Seigneur, doué de la parole et d’un ego fort développé. Ils ne tarderont pas à rencontrer une jeune noble, Aravis et son cheval Hwin qui sont en marche vers Narnia. S’ensuit une aventure pleine de rebondissement qui permettra à Shasta de percer le secret de sa naissance. |
CommentaireCe roman rompt pour la première fois l'ordre chronologique des quatre romans narnian précédents, se situant en fait pendant le temps raconté à la fin de l'Armoire magique. Pour la première fois également, l'histoire est intégralement située dans le monde de Narnia et n'a pas d'autre rapport avec notre monde que la présence des Pevensie. Une première allusion à cette histoire se trouvait dans le Fauteuil d'Argent, avec promesse que l'auteur la raconterait un jour s'il avait le temps. Voilà qui est fait. L'histoire se passe cette fois au sud de Narnia, dans le royaume de Calormen qui fait face, à travers le désert, à la province narniane d'Archenland. Cela donne au roman une consonnance très exotique, Lewis prenant un grand plaisir à accumuler, non sans humour, les clichés européens sur l'orient arabe. L'effet, servi par des noms propres très bien trouvés, est très réussi, et les descriptions sont aussi agréables à lire que l'histoire même, toujours passionnante, de la fuite des deux enfants et des deux chevaux, qui ne va d'ailleurs pas sans querelles internes et conversions, puisqu'Aslan n'est jamais loin. Ce roman a une place à part dans la série des « chroniques de Narnia » : c'est un divertissement purement gratuit, qui ne s'inscrit dans aucune logique d'ensemble, et peut donc sans aucun problème se lire indépendamment des six autres. Extrait— Une fois la maison de mon père hors de vue, quand j'ai atteint une grande clairière verte dans un bois que je savais vide de toute habitation, je suis descendue de ma jument Hwin et j'ai dégainé la dague. Puis j'ai entrouvert mes vêtements à l'endroit que je pensais être le chemin le plus direct vers mon cœur et j'ai prié tous les dieux de permettre que je me retrouve au côté de mon frère dès que je serais morte. Après cela, les yeux fermés, je me suis préparée à guider ma dague jusqu'à mon cœur. Mais avant que j'aie pu le faire, la jument que voici s'est mise à parler avec la voix d'une fille des hommes : « Ô ma maîtresse, m'a-t-elle dit, ne porte en aucune façon atteinte à ta vie, car tant que tu vis, tu peux encore connaître un destin heureux, tandis que tous les morts, quels qu'ils soient, ne sont ni plus ni moins que morts. » (Trad. Philippe Morgaut, Gallimard 2001) Source: portail c.s lewis francophone |